Comprendre les anti-aromatases

Il y a trois principaux médicaments anti-aromatase :
- l’Anastrozole (Arimidex®)
- le Letrozole (Femara®)
- l’Exemestane (Aromasine®)
L’aromatase est une enzyme qui transforme des hormones androgènes en hormones oestrogènes. Elle se trouve dans la graisse, les os, la peau.
Chez les femmes ménopausées, les ovaires vont arrêter de produire des oestrogènes, mais la production d’oestrogène continue avec l’aromatase. En l’empêchant de fonctionner, on réduit les hormones oestrogènes et donc le risque de retour du cancer.

@Lili Sohn/Institut Curie
Plus de détails sur les hormones ici.
Que sont les agonistes LH-RH ?
Il existe trois principaux médicaments agonistes LH-RH :
- Gosereline (Zoladex®)
- Leucoproreline (Enantone®)
- Triptoreline (Decapeptyl ®)
Les agonistes de la LH-RH empêchent les ovaires de recevoir le signal qui leur demande de produire des hormones oestrogènes. Elles arrêtent donc de le faire et cela provoque une ménopause artificielle, avec arrêt des règles.
Ce changement est temporaire et les règles reprennent à l’arrêt du traitement. Cela permet d’éviter de faire une chirurgie de suppression des ovaires qui, elle, est définitive.
Que faire au quotidien ?
Pour lutter contre les bouffées de chaleur, il y a d’abord des recettes à suivre au quotidien :
- Côté nutrition, éviter : la nourriture épicée, les boissons très chaudes, le café, les alcools forts, le chocolat
- Essayer de boire de l’eau tout au long de la journée
- Avoir une activité physique régulière (plus de 30 minutes par jour) adaptée à votre état de santé
- Porter des vêtements légers et de préférence en coton, sur plusieurs couches pour pouvoir en enlever facilement
- Utiliser des draps en coton, éventuellement plusieurs couches
- Eviter la chaleur : bien ventiler et rafraîchir les pièces et utiliser le sèche-cheveux à froid
- Éviter si possible les situations de stress (n'hésitez pas à demander de l'aide)
Pourquoi prolonger l’hormonothérapie plus de 5 ans ?
Le médecin évalue le niveau de risque de retour du cancer et peut proposer de prolonger l’hormonothérapie au-delà de 5 ans. Aujourd’hui on sait que dans beaucoup de cas, cela permettra de limiter encore un peu plus le risque de rechute.
Son choix va dépendre de l’importance du cancer initial, du risque génétique et héréditaire. La décision doit être discutée et partagée en expliquant le niveau de risque et ce que va permettre de faire gagner. C’est vous qui déciderez de ce qui est le mieux pour vous.
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